Titre : | Contribution à l’étude de la dynamique post-incendie des formations végétales du parc national de Tlemcen (Algérie occidentale) |
Auteurs : | Okkacha Hasnaoui, Auteur ; Farah Bessaid, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | saida [algerie] : Université dr Moulay Tahar, 2022 |
Format : | 27cm |
Accompagnement : | cd |
Langues: | Français |
Mots-clés: | Quercus suber ; Quercus ilex ; incendie ; régénération ; dynamique ; Parc national de Tlemcen. |
Résumé : |
Le facteur de dégradation le plus inquiétant des forêts est l'incendie qui bénéficie de
conditions physiques et naturelles favorables à son éclosion et à sa propagation. L'Algérie, à l’instar des autres pays de la méditerranée, paye un lourd tribut. Il faut reconnaître que les incendies deviennent désastreux ces dernières décades. 30 000 hectares en moyenne sont brûlés annuellement menaçant l’équilibre écologique du pays. Cette étude vise à cerner la dynamique post-incendie des espèces structurantes des forêts du parc national de Tlemcen (Ouest Algérien). C’est dans ce contexte que s’inscrit le présent travail. Ce dernier s’appuie sur des observations et un suivi des sites incendiés. L’objectif est de montrer concrètement la résilience de Quercus suber et Quercus ilex, espèces phares du parc national de Tlemcen, afin de développer une stratégie de conservation et dégager un modèle de succession après le passage d’un feu. Un protocole expérimental a été mis en place dans le but d’évaluer la régénération de la végétation. Les mesures morpho-métriques post-incendie ont été réalisées durant trois années de suite (T1, T2 et T3) pendant la bonne période phénologique. Les élongations observées oscillent entre 22,6 cm et 17,9 cm en première année ; de 46,16 cm à 36,5 cm pour la deuxième année et 95,2 cm à 67,3 cm en troisième année en faveur de Quercus ilex. Les analyses comparatives inter mensuelles et interannuelles révèlent que, dans les mêmes conditions stationnelles, Quercus ilex présente une adaptabilité aux feux mieux que Quercus suber. Les différentes mesures enregistrées présentent une élongation de 20,95 % en faveur de Quercus ilex en première année, 20,92 % en deuxième année et de 29,30 % en troisième à l’avantage de l’ilex. Une compétition pour la reconquête de l’espace incendié s’installe après les feux. Quant aux autres espèces on note une auto-succession dont les espèces chaméaphytiques sont les plus favorisées. Le suivi post-incendie des différents groupements de la zone d’étude nous a permis de dégager la compétivité intra-spécifique des différentes espèces. Nous avons pu dégager la physionomie végétale trois ans après le feu. Une dynamique « tigrée » a été constatée ou les espèces pyrophytes prennent le dessus c’est le cas d’Ampelodesma mauritanica, Cistus albidus, Cistus monspeliensis. |
Exemplaires
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
aucun exemplaire |
Documents numériques (1)
![]() SNVTD00024 Adobe Acrobat PDF |